La chute d’un arbre ou d’une partie de l’arbre est une préoccupation majeure du gérant. L’identification des défauts pouvant entrainer une rupture repose dans la capacité de reconnaître les symptômes visuels de défauts mécaniques internes ou externes. Ces symptômes sont parfois très subtils et visibles seulement par une personne avertie. Une compréhension du comportement biomécanique de l’arbre est essentielle pour comprendre le développement des symptômes et l’évolution des défauts. Suite à la détection d’un symptôme des outils simples ou sophistiqués sont employés pour vérification et pour la mesure de l’ampleur du défaut. Ces outils sont plus au moins efficaces et l’opérateur doit être au courant de leurs limites. D’autre part, ces outils sont plus au moins intrusifs (percement), une bonne lecture de l’arbre permet de minimiser le nombre de perforations effectuées.
Cet atelier repose en grande partie sur les travaux de Professeur Claus Mattheck et son équipe, au Centre de Recherche Nucléaire de Karlsruhe en Allemagne. La recherche qu’il mène avec son équipe depuis de nombreuses années, a permis d’établir la méthode VTA pour le diagnostic de l’état mécanique des arbres et de créer des logiciels utilisés pour optimiser la forme de certaines pièces mécaniques. (Voitures et broches chirurgicales sont maintenant conçues en tenant compte de lois physiques qui régissent
les arbres !).
Cet atelier comprend également une présentation et des applications de la méthode SIA (Statique Intégrée de l’Arbre) de Lothar Wessolly. Les méthodes VTA et SIA sont comparées et critiquées, en particulier les seuils de sécurité proposés par ces deux auteurs.
L’arbre de gauche montre les symptômes d’un risque imminent de rupture. Pour la personne avertie les symptômes sont bien marqués. Aucun sondage n’est nécessaire. L’abattage de l’arbre a été formellement interdit, il est tombé deux semaines plus tard, heureusement sans dommages corporels.
Des catastrophes illustrées par la photo de droite, peuvent être évités par des contrôles réguliers effectués par une personne avertie. Photo Roy Finch, expert Britannique. 4
La pratique de la méthodologie de Claus Mattheck, depuis 1993 et l’utilisation depuis 1982 de toute une gamme d’instruments pour la détection de la pourriture dans le bois, ont permis à William Moore d’établir une étude comparative des différents outils et méthodologies et d’écrire plusieurs articles sur le sujet.
Cet atelier permettra au participant de comprendre le comportement biomécanique de l’arbre et de reconnaître les symptômes visuels de défauts. Il aura à sa disposition des méthodes permettant de mener une investigation sur l’amplitude d’un défaut, tout en minimisant le nombre de sondages, et d’effectuer une cartographie de la section analysée.
En comparant ces résultats au seuils de sécurité il pourra se prononcer sur la gravité d’un défaut.
Exposés en salle 50%. Études in situ 50%.
La satisfaction des stagiaires est analysée au moyen d’une fiche d'évaluation complétée à la fin du stage par chaque participant.
